dimanche 23 juin 2013

Ardennes Méga Trail 2013 : un hommage à Stéphane Laidié


Sur la ligne de départ j'avais échangé quelques mots avec Stéphane Laidié, je souhaitais participer un peu a leur belle organisation : un juste retour des choses en quelquesorte.
Depuis Stéphane nous a malheureusement et brutalement quitté :

 http://trailattitude08.blogspot.fr/2012/08/hommage-un-grand-monsieur-stephane.html

Donc cette année j'ai donné un peu de mon temps à cette belle épreuve, j'ai appréciée  cette belle expérience qui m'a permis de faire parti de l'équipe de balisage en 3 temps :

- le balisage la veille 8 h de rando
- la vérification au petit matin le jour de la course : 3 h de trail un vrai régal seul au monde!
- le soir avec les serre-fils 5 h de rando une belle expérience avec les concurrents en difficulté.

Au final je félicite l'équipe de l'AMT pour le travail accompli et ce n'est pas simple vu de l'intérieur, et surtout d'avoir su trouver des forces pour repartir après le double drame de l'été dernier.
Nul doute que la volonté des chers disparus a été suivie à a lettre...

Merci à toute l'équipe de l'AMT aux bénévoles  de nous servir cette belle épreuve  et bravos aux participants.

longue vie à l'AMT!

Les boucles ardennaises : Trail de la roche en ardennes 2013 , récits, classements

le lien vers le site de l'organisation : ICI
le classement du trail : LA
les photos : ICI

Récit de course :
le trail de la roche en ardenne 35 km 1500 D+ ça à l'air d'être du lourd à priori. 
Eh bien à postériori : je confirme du très lourd !  Même à la limite parfois...
Un balisage super "light", des passages très techniques avec des sentiers inexistants parfois à travers tout , ajouter des conditions météos dantesques et voila tous les ingrédients pour en faire un souvenir inoubliable ce trail de la roche.
Départ donné  9h00 sur la place de la Roche , pas mal de monde d'ailleurs sur les 3 courses. Km 2 sorti de piste à 15 ou 20 trailers faute à une flèche qui donnait bien à gauche et bin non c'était tout droit va comprendre "Charles" voila la course est lancé au fin fond d'un peloton à remonter les trailers. Les sentiers sont variés et particulièrement techniques, usants courir dans des ronces jusqu'au genoux ou à travers des zones de débardage non nettoyées pendant des km ça use les trailers!
La pluie s'invite, non des trombes d'eau !!! Je suis parti léger en T shirt et short court... Je me retrouve avec un gars vers le km 15 on se replante , il faut dire qu'ils nous on refait le coup de la flèche "pas claire" à droite on y est pas allé mais fallait y aller cette fois ! : pas grave on s'est fait un pétard pour rien... Je m'énerve un peu cette cela ne me ressemble pas pas mais suis un peu furax! Il faut dire que les flèches sont vertes couleur "feuillu local" et aucune rubalise ou marque au sol. Il faut être super concentré c'est même un peu stressant cette histoire!
Comme on se fait à tout je me remet dans la course et reste concentré, je reprend des trailers mais aucune idée de ma position. Les raidillons s'enchainement  gros pourcentage parfois à 4 pattes , des descentes super techniques il ne faut pas être frileux.
Km 20 environ nous voila embarqués dans un sentier qui longe l'Ourthe, très peu de balisage je viens de voir une flèche ouf! Surprise une dizaine de trailers arrivent en face ils disent que ce n'est pas par ici. Ceux ci, je ne les ais pas vu encore la tête de course ? Je leur indique que c'est bien par ici , j'en ai profiter pour passer devant. je prend la tête du groupe et met les gazs. 2 gars me repassent nous voila à 3. Nous allons nous tirer une sacré bourre durant 8 km dans des parties extrêmement variées et techniques, nous avons même traversé l'ourthe sur 50 m avec de l'eau aux hanches sans rappel et personne aux environs ( ...). Chacun passe devant en fonction du terrain : un des 2 trailers s'est échappé devant finalement cela explose et je ne vois plus personne derrière et je reprend le fuyard dans les parties techniques, il s'accroche mais il capitule dans un sentier en dévers ceux qui t'arrachent la cheville côté pente.
Km 28 Je suis seul et aperçois un gars devant aucune idée de notre position je me rapproche, il est équipé de bâtons et est particulièrement habile et efficace. Il me voit et il en remet une couche, malheureusement il se plante au pied de la dernière bosse et quelle bosse 40 % mini... Je grimpe en haut mais plus de flèche... Finalement la voila mais  le gars est revenu sur moi, je termine en mettant ce qu'il reste il ne s'accroche pas, me voila à l'arrivée on m'annonce 2 ème du trail !

"OUFTI "!QUEL TRAIL C'EST DU TRES LOURD ! MAIS BALISAGE TROP LIMITE CA GACHE UN PEU LA QUALITE DU PARCOURS.

Grand Trail des Lacs et Châteaux 2013 (GTLC) , récits et classement


les classements : ICI
Le site de l'organisation  : LA
Samedi 01 Juin 2013 

Direction Surister pour un petit entrainement de 46 km sur une épreuve qui m'avait plu en 2012.
Je devais doubler ce WE mais pour des raisons familiales je me contenterai de l'épreuve du Samedi.
Départ de Polleur dans un bus rempli de puristes nous voila sur la ligne de départ donné après un très succinct briefing : "suivez la flèche, attention à vous et surtout profitez en bien".
Départ direct dans un raidillon à froid je pars en marchant puis commence à courir en fin de "raidard" je suis devant et suivi par une horde de trailers, les jambes vont bien c'est du roulant. 
Je reconnais le parcours de l'année dernière notamment le passage près d'un chatea ou il y avait eu du débalisage km 7 environ.
Rebelote au même endroit les flèches sont planquées au sol : je bifurque cette fois, mes poursuivants? 
Personne derrière ? Je continue sans me retourner je profite de la région les jambes tournes c'est magnifique un petit "crachin" me rafraichit. Les km défilent copieusement : je suis seul au monde mais commence à m'inquiéter un peu le ravito du km 25 n'arrive pas : je suis sec! Je tombe sur 2 VVTistes super sympas qui me ravitaillent : ouf merci à eux! Ils me proposeront d'ailleurs du vin rouge : la réputation des Français chez nos voisins belges.... le Ravito km 29!! c'est limite la les gars mais bon c'est ça le trail aussi non?
Toujours personnes le terrain de jeu est super varié : idéal pour un entrainement et en prendre plein les yeux de cette région Spadoise.
Km 39 grande descente , je met les gazs : une bif avec 4 flèches : jaune, bleu, saumon et verte (je crois), je m'interroge 0,5 seceondes. Au briefing il av
ait dit flèche jaune puis les 3 derniers km flèche saumon. Au GPS : il reste 7 bornes ce n'est pas ça!
1 km + bas un autre ravito bizarre ? " il reste combien de bornes pour l'arrivée ?" , "vous êtes sur le 80 km monsieur" "Flute!".
J'explique ce que j'ai vu et la un gars affuté se propose de me remonter en haut , je le suis , je tape dedans comme une mule dans la côte! Effectivement il fallait prendre à droite, le gars m'indique que j'avais 20' d'avance au km 30 alors...
Je finis un peu dans le dur dans le dernier raidillon puis me laisse descendre, moralité le briefing était bon mais pas le kilométrage, peu importe. Je termine 1er m^me si l'esprit de compéttion n'est pas prépondérant ici cela fait toujours plaisir, mais c'est vraiment bizarre cette sensation de courir seul et devant durant 42 km ( 46 annoncé).


vendredi 10 mai 2013

La voie verte 2013 Ultra (VVT08) de 82,6km, relais et mini voie verte : résultats, classements,photos et récits

les photos sur Mika courir : ICI
les résultats et classement du solo : LA, de la mini voie verte : par ici, des relais : ICI

La voie verte en solo : épisode 3 

2011 : 6h36 -  1er
2012 : 6h32 - 2ème
2013 : ?
Ce n'est pas du trail mais c'est sympa à faire aussi mais il faut aimer courir longtemps et j'aime ça !
Nous voila, avec Michael D et sa "tribu" sur la route en direction de Givet. Enzo mon fils comme à son habitude va m'accompagner pour cette petite ballade de 82,6 km. 
Comme évoqué dans un post précédent l'épreuve solo souffre de sa position dans le calendrier 100 km bien chargé à cette époque. Dommage car la VVT 08 propose un parcours à la fois joli mais pas facile. Peut être allongé un peu la distance pour arriver aux 100 km permettrait de faire des émules ? Pourquoi pas un départ du côté de Vireux pour repartir à Charleville en passant par Givet : cela ne bousculerait peut être pas trop l'organisation : à voir ? Je suis convaincu qu'en passant à  100 km ça changerait la donne.
Nous voila parti d'un bon rythme, je me suis fixé la prudence pour la 1ère partie à 4'45/km. Il fait frais les km s'enchainent bien mais le rythme est un ton au dessus plutôt 4'30/km.Nous courons à 2 avec Michael D et ce qui tend au non-respetc de  ma feuille de route : erreur ? On verra bien.
Nous récupérons Olivier qui va accompagner Michael, il s'essaye à ce nouveau jeu : chapeau car 80 bornes sur un VTT à 13 km/h ça fait mal aux fesses! 
 Vireux : Vannessa, Lorenzo et  Enzo sont la. Enzo sur sur son vélo bien équipé pour la logistique.Vanessa aussi pour les photos, merci au passage sacré souvenir toutes ces belles photos et quelle patience...
Nous discutons pas mal on rigole aussi , surtout lorsque l'on surpend les 1er bénévoles qui s'affairent à "déballer" le ravito en nous voyant arriver.
Km 20 le soleil se pointe : inquiétant ( pour nous les coureurs) : il va falloir lever le pied, sinon l'addition risque d'être lourde après Bogny. Passé Haybes "la jolie"Michael D a tendance à accélérer, km 25 : 4'25 puis 4'20/km : NON je ne suis pas  ! Ce n'est pas mon rythme et puis je commence à ressentir la chaleur, je le laisse filer : il est "aérien", je ne veux pas exploser.
Je maintiens le rythme, on échange avec Enzo qui assure comme un chef le ravito, j'ai un point de côté à gérer tout ça n'est pas bon signe: km 30-35 la forêt des "Manises", le vent est présent par moment et pleine face. Les sensations sont limites depuis quelques km : 1er coup de "mou" mais je gère mieux ces moments avec l'expérience toujours 4'27- 4'30/ km je garde ce rythme.
Passage au souterrain de Revin, on manque de "s'empaller" un "papi"  en vélo qui semble t'il ne nous a pas vu : OUF!
Passage au marathon : 3h11 je suis sur un timing de 6h15-6h20 c'est plus rapide que prévu.
Enzo casse la "croûte" sur son vélo : en 2011 il avait pris le temps de pique niquer mais je ne l'avais pas revu durant 2 h et grosse inquiétude : maintenant c'est un pro!
Le soleil est bien présent : arrosage régulier : merci Enzo ( c'est tout l'avantage du suiveur), j'ai Michael en point de mire à 800 m environ il ne semble pas faiblir il est parti pour 6h 10 voire moins ! 
On se dirige sur Laifour, je me force à m'alimenter mais toujours ce point de côté qui va et vient mais le rythme ne baisse pas, je prend le risque et continue. Passé Laifour vers le km 55 je vois Michael qui marche : "Oups" me dis je!  Soit il m'attend, soit il a un coup de mou et la à 30 bornes de la fin...
Effectivement au passage il évoque la chaleur, je lui prodigue des conseils d'arrosage régulier, nous faisons quelques km ensemble mais il ne peut plus suivre : normal en ultra c'est "chacun sa course" car les allures et les coups de "moins bien" sont propres à chacun. Par expérience vu les conditions soleil et vent de face, le final va être dur pour lui mais je ne suis pas inquiet pour lui car  il a un sacré mental.
Une petite pensée pour son père, présent sur la course en 2011, qui nous a quitté brutalement il y a un an déjà. William Depolli passionné que j'ai rencontré aux 6 h Thénorgues épreuve  qu'il organisait et qui m'a fait débuter sur l'ultra. D'ailleurs c'est une épreuve qui manque  au calendrier je la trouvai extrêmement conviviale, William D y était certainement pour beaucoup...
Le rythme tend à baisser un poil à 4'30-4'35/km, je me fixe à ne pas aller au dela de 4'45/km quoiqu'il arrive quitte à lever pied dès à présent. 
Passage au pont de Monthermé km 60, très applaudi par les participants du 22 km, et surtout par ma soeur Virginie ( et le "beauf" aussi . Ma soeur qui s'essaye, avec réussite à la CAP, elle terminera 3 ème féminine : bravo !
Tous ces applaudissements m'ont sortis de ma course j'ai l'impression que c'était fini mais non : 22 bornes!
Je suis dans le dur, durant la traversée Monthermé=>Bogny. Enzo assure toujours et supporte même ma mauvaise humeur : je me surprend même à pester contre le vent !! 
Bogny -Joigny : gros vent de face le coup de mou est passé, je bois je mange : ça devient n'importe quoi : faut se reprendre, je vois que mes 78 km sur 6h peuvent tomber je maintiens le rythme 4'35-4'40-4'45 en fonction du vent. 
Nouzonville : ça sent bon, je me retourne personne derrière !  6 h : 78,6 km !  je relance 1 ou 2 km en 4'20 je suis surpris de faire ça comparé à l'année dernière ou j'avais explosé dans les 8 derniers km:  c'est un jour de forme et sans aucun doute j'ai  la fraîcheur nécessaire à ce type d'épreuve ( peut être la petite "Chimay" prise hier soir...) 
Montcy Notre Dame : on savoure avec Enzo au delà de la victoire le chrono sera au RDV : la ligne  d'arivée : 1er 6h17 à quelques minutes du record de l'épreuve.
Michael terminera second en 6h55 un beau chrono qu'il pourra améliorer avec un peu plus d'expérience et de fraîcheur ( moins de 6h c'est possible pour lui ..) 
Merci à tous pour cette belle journée, la voie verte est aussi difficile que magnifique.


mercredi 8 mai 2013

La voie verte 2013 VVT 08 course Ultra de 82,6km


le lien du site de l'épreuve : ICI

La voie verte c'est déjà demain :-), pas grand monde au départ solo ,sans évoquer l'ultra trail c'est sans aucun doute l'effet calendrier 100 km et la distance "batarde" de l'épreuve( 3 épreuves avant Belvès :1 (27/04), Stenweerck :2 (8 et 9/05) et 1 après Chavagnes en Palliers (11/05)). Dommage pour cette épreuve qui a un parcours intéressant, en ligne et sécurisé. Cela ne change pas trop mon approche car on court toujours avec soi ( ou contre ;-) )et pas contre les autres en Ultra, l'objectif sera donc chronométrique et surtout de profiter de l'instant partagé avec mon fils qui m'accompagnera à vélo :- ).Ceci étant les relais fonctionnent bien.

Les crêtes baraquines 2013 : la baraqu'XL ( résultats,classement,photos,vidéo et récit de course)

les résultats et classement : ICI
les photos et vidéo : LA 

Récit de course:

Excellent souvenir 2012 que cette épreuve que j'apprécie tout particulièrement car elle représente l'amitié de la bandes de "joyeux lurons" du LC Monthermé qui organisent cette épreuve avec grande passion et aussi très sérieusement. Toujours l'occasion de partager des bons moments avec la "tribu" des trailers de la région.
De surcroît le parcours est exigeant et magnifique, le parcours 2013 apportera son lot de modification : le "chemin des moines" , "la pipe qui fume"  excellentes trouvailles!
Propos trouvé sur le net : "Le 1er mai la Baraquine is back. Foi de Duf, comparé au nouveau parcours de la Baraquine, Space Mountain s’apparente à une attraction gentillette pour petites frappes boutonneuses."
Le départ est donné avec un beau peloton qui pourrait être beaucoup plus conséquent mais concurrence du 1er mai oblige...
Nous voila parti avec mon ami Bruno pour un super run, les difficultés et les km défilent, les sensations sont bonnes ( après la bouile j'avais des doutes). Un trailer est seul devant nous voila en duo car nos compagnons n'ont pas suivi. Avec Bruno nous ne parlons pas beaucoup mais nous entendons à merveille et surtout nous partageons l'instant : c'est l'osmose de l'effort en pleine nature. Les passages sont variés, techniques, difficiles parfois roulant aussi ( cela arrive)  et magnifiques. Nous croisons des signaleurs quelque peu atypiques : un chevalier et des moines....
On en profite un "max"!  Je sens Bruno très "facile" mais bizarrement sans que le rythme accélère, il décroche au km 18. Dommage! J'avais déjà imaginé une arrivée main dans la main, ensemble du début à la fin ça l'aurait fait. Certainement les stigmates des soucis rencontrés sur la "bouille" ce n'est que partie remise. Je vais terminer l'effort en solitaire, je connais pas mal le parcours: merci les recos avec le LCM! J'essaie d'accélérer dans la descente de la fontaine ruha mais suis un peu gêné par les concurrents du 15 km. Tournavaux et la "piste de ski" synonyme de dernière difficulté, j'aperçois le 1er : il est au 3/4 de la montée : difficille à reprendre à 6 km de l'arrivée. Physiquement il anque un poil de fraicheur quand même, je termine "tranquille" à une seconde place improbable après la "bouille" courue Samedi dernier.
Une excellente journée ce 1er mai "baraquin" : balisage, parcours et organisations excellents, parcours ou vous êtes en "prise" souvent mais on peut se "promener" aussi : ce n'est pas interdit si vous respecter les barrières horaires ( donc les bénévoles qui donnent de leur temps et font le "planton" sur le parcours pour votre sécurité).

merci à toute l'équipe du LC Monthermé et aux bénévoles pour cette belle "tranche de trail"




dimanche 28 avril 2013

La bouillonnante 2013 ( grand trail de bouillon) résulats,classements,photos, vidéos et récit de course

Les résultats et classements avec vidéo aux 2 passages de Frahan : ICI
des photos de la bouillonante 2013  ICI et LA
Après 3 participations aux éditions 2009,2011,2012. Celle de 2013 n'était pas programmée,finalement me voila au rendez vous d'une 4ème édition qui avait été dantesque en 2012 : boue jusqu'à plus soif, pluie vent grêle du très lourd!
Cette année après une semaine estivale, voila que le mercure nous a fait une de ses chutes vertigineuses pour nous servir un 3/4° au départ sans vent et sans pluie : Idéal.
La pluie de la veille a certainement rendue glissante le terrain par endroit ( attention aux racines et plaques de schistes!) mais certainement pas suffisante pour le que ce soit boueux.
Rendez vous avec quelques amis crapahuteurs ardennais : Eric, Patrick, Bruno et Judichael. Assez surprenant qu'il y ait si peu d'ardennais sur ces magnifiques courses de Bouillon pourtant à 2 pas de chez nous?? Pour le coup je ne comprend pas car la "Bouille" dont la grande réputation n'est pas "surfaite" : Magnifique parcours, varié, technique parfois roulant aussi, exigeant, et vrai esprit trail des organisateurs. Il y a pourtant de quoi satisfaire toutes les envies : 19-24-54km mais bon  " va comprendre Charles"...
Départ "comme dab" du majestueux chateau fort, cette année je pars un peu mieux placé pour éviter le bouchon au goulot en direction de Corbion, peu de repère pour moi depuis les crêtes de SPA ou la forme était présente.
Objectif du jour : début de saison pour le trail long, courir à la sensation et en garder un peu pour le triptyque ( la bouille/Barqu'Xl/ Voie verte ou 100km steenwerck ou Chavagnes?).
Sur ce parcours de 54 km qui en fera 56 d'ailleurs, il convient d'être prudent en 1ère partie car les 26 premiers km ne comportent grosso-modo que le 1/3 du DN total. C'est assez roulant les côtes sont plutôt  longues et usantes, il faut courir quasi tout le temps et le risque est bien la : la note sera réglée au second passage à Frahan ou les 14 derniers km sont "hard" => 4/pétards dont 2 murs, des sentiers très techniques, les échelles/cordes ça peut être long très long....
1 er passage à frahan , Judichael et Bruno sont partis devant cela à l'air de courir sec en tête de course, démarrage prudent mais pas trop lent, sensations mitigées normal pour moi en début de course, ma compagnie musicale m'a lachée! Tant pis pour elle, je vais écouter la mélodie de dame nature.
Le parcours n'est pas boueux , les crêtes de Frahan sont splendides et le soleil à l'air de vouloir être de la partie c'est bon.
Nous sommes sur la portion la plus roulante : Frahan- Mouzaive , c'est varié et joli je ne me lasse pas de cette course, je discute un peu avec des compagnons de route dont un m'interroge sur le parcours je lui explique les subtilités des 15 derniers km et bizarrement il a disparu des la minute qui a suivie? ...:-).
Les km s’enchaînent bien.
Mouzaive km 26 ( théorique) 28 (réel) c'est ça les surprises annuelles toujours quelques modifications non dévoilées. Dans la montée je passe Bruno quasi comme l'année dernière (c'est lui qui le dit). Bruno m'annonce les prémices de soucis gastriques qui vont perturber sérieusement sa fin de course qu'il finira au mental  : chapeau je sais pas faire ça moi. C'est ça aussi l'ultra! Patrick subira aussi la dure loi du physique puisqu'il bouclera sa "bouille" avec des adducteurs en "vrac" mais comment vous faites les gars pour vous arracher comme ça! ( un peu "ouf" non plutôt "sados").
Nous allons entamer la partie la plus difficile, je suis à 10,5 de moyenne c'est rapide ( l'année dernière 9,1 mais sur un parcours très boueux), je continue sur le même rythme. Je double quelques gars en difficultés. la longue côte après Mouzaive m'a usée un peu suis en mode "dodo" dans une descente sur un chemin étroit et facile avec un gars en ligne de mire : Bingo !
Toutes les conditions réunies pour se planter : c'est fait ! Nous voila au bas du chemin la Semois 50 m en contrebas à droite à gauche une clôture et à droite plus de balisage : flûte ! Le gars devant était tombé sur le cul , ce n'est pas un bon pilote! Je peste contre moi je me retourne : dilemme, soit remonter soit tenter de longer la Semois mais il faut choisir le bon côté.
Après 1 seconde et demi de grande réflexion je descend jusque la Semois je prend à gauche , j'interroge un autochtone 500 m plus loin "Frahan c'est ou", "c'est à l'opposé à 5 /6 km"... j'ai 39 bornes à mon GPS => c'est mort ! Tant pis je longe la Semois 1km puis 2 puis 3, je réinterroge des pêcheurs qui me confirment la direction et la distance / Frahan. Je suis complétement "out of race"... C'est ça le trail, il faut accepter et c'est une sacré belle ballade. Arrivé au "ban de laviot" au niveau d'un joli petit pont sur un ruisseau j'aperçois des rubilases ou suis je ? Sur le 54 km pas sur ? Je passe un ou deux trailers qui m'encouragent et me confirment que je suis revenu sur les "rails".
Arrivée Frahan km 43 au GPS je n'y pige plus rien ( km 39 annoncé) , " the Wall" je passe Stéphane M. que je n'avais pas doublé: je n'ai peut être pas perdu autant de temps que cela  : je relance , 2ème "pétard" après "the wall" : les crampes se pointent. Il faut dire que c'est encore plus raide, les sadiques ils ont tracé droit dans la pente alors qu'il y a un single en lacet que je connais pas très loin : l'esprit trail c'est ça aussi.
J'envoie ce qu'il reste mais ça commence à être limite niveau "glyco", le final est long sentiers techniques, les échelles ça se durcit comme prévu!
J'aperçois Judichael avec un gars la bas en haut vers Botassart : ils envoient du lourd je vais m'accrocher à eux jusqu'au bout, dernier ravito reste 6 bornes, le tombeau du géant "le nez dans le gazon", montée vers le belvédère. Heureusement que je connais le final, dernière descente je suis sur les basques du compagnon de Judichael, on va se tirer la bourre dans la grimpette mythique vers le chateau fort.
Arrivée ouf c'était chaud !  5h35 pour 56,5km 14ème  à priori mon erreur a du du me coûter que quelques minutes et encore...
Je félicite Judichael pour sa belle course et coup de Chapeau à Eric qui termine 23ème alors qu'il ne voulait pas s'aligner et qui a géré sa 1ère comme un maestro.
La 3ème mi-temps avec les amis, on se réhydratent comme il se doit et on "refait le trail": moment très sympa et convivial qui font aussi  le sel de ces épreuves...

@ bientôt et RDV à la Baraqu'XL ( qui sera sans aucun doute épicée comme annoncée par la tribu du LCM)

dimanche 31 mars 2013

Ardennes Méga Trail 2013

Si vous n'êtes pas encore inscrit regardez ça:

https://www.facebook.com/ArdennesMegaTrail?fref=ts

et n'hésitez plus vous ne regretterai rien..


Les crêtes de SPA 2013 : résultats classements, tracé récits,photos


Résultats et classements : ICI
Photos : bientôt LA
le tracé du 55 km  : ICI
le profil  du 55 km: LA

Récit d'un trail blanc en région Spadoise :

Après "moulte" hésitations et un hiver particulièrement long cette année, c'est décidé la reprise du long 2013 aura lieu plus tôt que prévu. Les crêtes de SPA une épreuve que je "lorgne" depuis quelques temps et pour cause elle se dispute dans la région SPADOISE qui m'a laissé un excellent souvenir à travers les parcours somptueux du grand trail des lacs et chateaux 2012 ( voir le menu 2013  ICI).
Un parcours de 55 km 1715 D+ nous est donc proposé, une boucle au Sud-Sud/Est en passant par les bois de vielles fagnes et Francorchamps nous promet des singles et  points de vue sympathiques.
Bruno  s'est laissé tenter par la sortie, 5h30 nous voila sur la route en direction de l'Ardenne bleue et sa  ville thermale SPA .
C'est au complexe sportif de la "fraineuse" à proximité du lac de Warfaaz que sera donné le départ. Voyage sans encombre, nous nous préparons tranquillement, pas mal de monde sur place, de belles infrastructures ce complexe sportif. C'est une "grosse" organisation cette épreuve, le prix de l'inscription nous le confirme : petit bémol, mais bon on a rien sans rien nous plus disons que si on retire T shirt médaille et tout le "tralala" qui ne m'intéresse pas. Ca pourrait être plus raisonnable mais peut être moins attirant pour le plus grand nombre, pas de polémique juste une réflexion personnelle, ce qui compte c'est le parcours et le balisage nous verrons.

Le départ est donné sur une piste d'athlétisme à contrario du trail,  mais très pratique, nous sommes 500/600 il fait frais ( -5 au compteur) un poil de vent et de la neige annoncée sur le parcours : nous sommes à la montagne! Nous avons d'ailleurs 2 pistes de ski au menu des 9 difficultés. Le départ est donné nous commençons la 1ère ascension dans la neige direction "la sauvenière", comme le dit si bien Bruno nous "jardinons" pas mal et ça bouchonne normal : on y laisse un peu d'énergie quand on part en queue de peloton, le soleil est présent et le parcours s'annonce enneigé, varié et joli.

Magnifique passage que l'ascension de la piste de ski "Thier des Rexhons" : L'échauffement de la 1ère heure passée nous commençons à trouver notre place et notre rythme. Alternance de singles , chemins plus larges, parties techniques, passages en forêts ou à découvert avec quelques points des monts environnants. Très bon ce parcours.
Les sensations moyennnes en 1ère heure commencent à être bien meilleures au fil du temps.
Bruno m'a rejoint depuis pas mal de temps nous courrons d'un bon rythme nous arrivons au pied de la bosse "d'Egbomont" 4 ème "patate" du jour. Le parcours en compte 9 jusqu'au km 40 ( 4% moyen si on prend 1600 m D+)  soit un final beaucoup plus "roulant".
L'objectif du jour étant :  la reprise du long, recouvrer et écouter les sensations en profitant du parcours proposé. Les ascensions ne sont pas extrêmement raides mais plutôt longues et usantes ( ce qui n'est pas pour me déplaire:-) ).
 Km 25 nous continuons sur notre rythme mais je ne sens plus a présence de mon ami Bruno et me  retourne je ne le vois plus. Certainement les stigmates du 10000 m piste de mercredi dernier !... 
Grimpée de la seconde piste de ski : le "mont des brumes"  effectivement le temps s'est couvert un poil le vent est la : ça caille et c'est raide cette fois on est dans le dur la : c'est bon. Ascension le nez dans la poudreuse , c'est monotrace les appuis sont fuyant le moment et l'endroit sont magiques!
Ravito km 28 : je suis un peu limite niveau alimentation : l'effet calories absorbées par ce "trail blanc", j'ai plus l'impression d'être dans les Alpes qu'à SPA.
Les enchaînements de terrain  sont variés et ludiques, point de monotonie km 32 : léger et furtif coup de mou. Les difficultés défilent. Je reprend du monde, surprise au pied de la dernière difficulté j'aperçois un groupe de 6/7 trailers dont quelques "têtes connues". Richard V , Grégory B à priori problème de balisage.
Nous discutons sur la marche à suivre, au pied de la bosse qui donne en direction d'un large chemin une rubalise est bien présente indiquant que ce dernier est à suivre.
 Cependant certains équipés de la trace GPS annoncent que c'est à droite  en direction d'une propriété privé : ça tergiverse... 
Flûte, je sors mentalement de la course! Finalement je n'écoute personne et écoute mon intuition ( je savais que l'ascension était longue ça collait avec ce que je voyais). Je pars tout droit dans le chemin avec un gars nous montons 1km puis 2 km toujours rien à part un "4 X 4" au loin sans personne : "reflûte" on s'arrête encore on se retourne on s'aperçoit que finalement tout le monde a suivi... 
Au final  vers le sommet nous rejoignons le parcours qui devait faire un crochet par le bas à travers cette propriété privée ( à priori un propriétaire mécontent serait à l'origine du débalisage qui a mis un sacré brin et pour tous : ou était l'organisation ? = > facile à dire non? ).
Nous voila en haut  : ravito km 40,dans un bon groupe ça "envoit sec" ils sont un tantinet "énervés" les trailers... Passage dans 40 cm de poudreuse nous en avons jusqu'au genou! Superbe!
Après un régénérant ravito : je me sens en forme et je sais que le final est roulant donc j’accélère. Je sens que ça décroche derrière je ne me retourne pas et j'y vais, mon GPS est arrêté je ne sais plus trop ou j'en suis.  Nous passons un chemin enneigé et particulièrement piégeux ( ornières verglacées) c'est chaud !
Km 48, le dernier ravito je ne m'arrête pas, je passe Loic S que j'avais rencontré sur l'AMT 2012  du côté des "hauts buttées" ( le monde est petit).
Le retour sur SPA : final  magnifique, un single type montagne sur plusieurs km ou l'on peut "envoyer " et se faire plaisir, quelques petits "coups de cul' mais pas méchant, le lac de Warfaaz l'arrivée est proche, la piste d'athlétisme et voila  : 5h01 assez surprenant et très frais, peut être les bénéfices de la coupure et du travail  hivernale : merci la sciatique ?
La douche je retrouve Bruno qui lui a respecté sa feuille de route d'une sortie d'entrainement à 6h en vue de la "bouille".
Ceci étant, hormis la fausse note du débalisage et un tarif un peu prohibitif ( selon mes critères), c'est un excellent trail car le parcours est très varié, technique et magnifique. Ajouté à cela les conditions hivernales et le parcours nous avons fait un voyage bien dépaysant hier au coeur de" l'Ardenne Bleue" à la montagne de SPA.





dimanche 24 février 2013

Noctambule chimacienne 2013: resultats classements photos trace gps recit de course


Des Photos du départ et de l'arrivée  ICI
Résultats et Classement : LA
la trace GPS : bientôt

La noctambule chimacienne 2013 que l'on pourra renommer la Sibérienne Chimacienne vu les conditions météos rencontrées hier soir... :  -2 ou -3 °c sur la ligne de départ mais un vent du nord est faisant baisser vertigineusement la température ressenttie accompagnée d' une "poudrerie" continue pour vous rafraichir le "museau", venant ainsi boucler la boucle des conditions hivernales de cette Chimacienne.
Un beau peloton malgré tout sur la ligne à 19h pour le départ de cette course nature, disputée en nocturne sur un parcours très roulant avec quelques "coup de cul" quand même histoire de.. Un parcours rendu assez piégeux par des plaques de verglas bien camouflées sous les quelques centimètres de neige.
 D'un point de vue personnel c'était ma troisième participation à cette épreuve qui fait partie du challenge des courses natures champardennaises, épreuve qui rencontre un joli succès d'ailleurs. Toujours une bonne et "chaude" ambiance à Chimay. J'aime bien cette épreuve qui conjugue à la fois la vitesse car courte et roulante ( 21km/450 m D+) et en nocturne pour travailler le "pied" et les sensations nocturnes, de surcroit hier la résistance au froid, le mental pouvaient être peaufinés :-).
Le départ  donné dans ces conditions, ça part vite je suis le groupe de tête histoire de voir un peu, 3'35/km sur les 2 premiers km : trop vite pour moi! d'autant plus que les sensations ne sont pas extras depuis 2 j, km 4:  je laisse partir,  nous sommes un groupe de 3 à 4, je suis avec Y. Marion que je commence à connaitre puisque nous nous rencontrons régulièrement sur les courses belges ou françaises  depuis 2 ou 3 ans. Le parcours est piégeux car gelé, enneigé et verglacé! les appuis sont délicats sur ce sol dur, attention à ne pas se tourner une cheville!
Les quelques côtes rencontrées sont sèches et courtes ça ressemble à un cross, km 10 on reprend une "mine" je cale un peu , je relache  pour ne pas me mettre dans le rouge, on alterne souvent singles roulants et chemins larges, nous sommes  assez rarement à découvert sauf sur quelques parties plus routières km 12- 13 je crois et dans le final ( à vérifier sur la trace).
On continue sur un bon rythme, le froid ne se fait pas trop sentir même en short, hormis cette neige qui fouette le visage mais qui est rafraichisante. Cependant cela commence à gêner ma visibilité, d'autant plus que ma frontale commence à montrer des signes de fatigue au km 13 ( certainement le froid conjugué à des piles fatiguées.. il faudra faire un REX sur le sujet :- ) ..)  ! Je n'y vois plus rien un trailer me suit c'est F.Thomas , le faisceau de sa frontale projète mon ombre devant moi : je suis dans le noir, la c'est "chaud" ! Je lui demande de passer et reste dans sa roue nous finirons ensemble d'un bon rythme , il en mettra "une" dans la dernière ligne droite.
Nous ne sommes plus que 2 on aperçoit au loin 3 ou 4 frontales, certainement la tête de course on essait d'y aller mais trop tard de toute façon j'étais un peu court et mal équipé comme quoi il ne faut rien prendre à la légère...
Au final 1h37 soit - 2' qu'en 2012 avec +1km au GPS , c'est surprenant vu le ressenti, toutefois le parcours était  boueux l'année dernière, toujours difficille de comparer d'une année sur l'autre c'est d'ailleurs ce qui fait l'intérêt des courses natures, ce n'est jamais la même chose.
Une bonne séance de froid, de vitesse, de nuit et de pied hier à Chimay et surtout l'occasion de rencontrer et discuter avec tous les amis de la tribu des "trailers"

prochaine étape ? reChimay ou Ecueil;

samedi 16 février 2013

l'Ardennes Méga Trail 2013 retour du Forum ADDM

Une Bonne nouvelle : à tous les amis ( actuels ou futurs) de l'Ardennes Méga Trail Le forum nous manquait et bien le revoila, merci à Bruno Heubi pour cet espace dédié au sujet sur son forum ADDM ( Au Dela Du Marathon) particulièrement riche d'information pour faire sauter les "barrières", à vos claviers :-)

le lien vers l'espace sur le forum ADDM ici 


dimanche 10 février 2013

Le Trail des 3 vallées Couvin 2013 : résultats , classements,photos , récit


Hier c'était la reprise à Couvin sur un parcours que je commence à connaitre pour l'avoir fait 4 ou 5 fois , et surtout l'année dernière par -15°C au thermomètre...Cette année plutôt autour des -3°, la neige, la boue , quelques pièges glissants verglacés ou humides nous attendaient. Le parcours somptueux avec son manteau blanc et avec le soleil. Belle occasion de reprendre le trail pour la plupart des protagonistes.
D'ailleurs le parcours est parfait pour un retour aux "affaires", tous les ingrédients étaient réunis, un peu de froid , neige , boue pour se faire le pied, le soleil , la variété du parcours assez roulant globalement mais qui propose  un bon panel d'échantillons : idéal pour réviser ses "gammes".
Ambiance cool sympa, beaucoup de bonne humeur et  pas mal de connaissances rencontrées sur la ligne de départ et bien sur à la "Bolognaise".
Côté course c'était la reprise du trail après 3 mois de coupure "trail", peu de repère pour moi et aucune préparation spécifique à part une ou deux sorties hivernales et beaucoup de temps passé à apprendre à vivre  avec une sciatique qui ne me gêne pas à l'effort heureusement ( ;-) )
Départ prudent et 20 premiers km "en dedans", ensuite j'ai accéléré légèrement après le ravito km 22, pour terminer très bien bizarrement sans douleur ou presque, peut être le résultat du  travail de musculation gainage entrepris cet hiver?
Bon quelque début de "crampouilles" dans le dernier pétard signe du manque de fond évident en ce début de saison.
A noter qu'un challenge des trails de la forêt de chimay  a vu le jour, sur 4 manches ( Couvin , Chimay, Nismes,Pesches : 4 vrais  bons "petits trails")  cela va permettre l'émulation et certainement un " tirage de bourre" vu les avions de chasse présents sur le podium hier !
prochaine étape ?

Les résultats, parcours sur le site de l'organisation : ICI
le challenge : LA
les photos : ICI

jeudi 24 janvier 2013

Le Grand Trail des Lacs et Châteaux 2013

Une épreuve testée en 2012 extrêmement recommandable, elle a tout pour plaire aux puristes.
Une  équipe de passionnés, dans une ambiance conviviale et confidentielle à travers l'Ardenne Bleue et les hautes fagnes : sites magnifiques.
le lien vers le site de l'épreuve : ICI

Championnat de France d'Ultra Trail ?

Article de VO2 : ICI

Que faut il en penser ?
n'y aurait il pas  une pointe contradiction ?

lundi 12 novembre 2012

Sparnatrail 2012 et trail des 2 provinces ( Aiseau) résultats et classements


Les résultats du Week end  dernier

Samedi 10/11/2012 - Le Trail des 2 provinces s'est déroulé à Aiseau en Belgique 3 DISTANCES ETAIENT PROPOSEES  : 25 – 45 – 70KM  (sans limite horaire) le lien de l'organisation  ici

Résultats et classements : ICI

Dimanche 11/11/2012 s'est disputé le Sparnatrail : Trail bien connu, un grand classique de Champagne Ardennes, à travers le vignobles Sparnacien , 2 distances :le long :55.7 km, 1360 m D+ et le P'tiot 30.7 km, 770m D+, le lien de l'organisation : par LA

Résultats et classements : LA


jeudi 1 novembre 2012

Le site de la DUV : statistiques d'ultramarathon

Un site riche statistiques des courses, certainement une base de données énorme à gérer, merci à Andréas Knop et ses amis de nous offrir ça.Possibilité de trouver les stats d'un coureur donné, les bilans et résultats de tout ce qui > au marathon, s'il en manque il suffit de leur communiquer pour intégration, en plus c'est structuré 100% en hyperlien.

le lien ICI

NB : il suffit de mettre le nom dans la case en bas à gauche et GO..

dimanche 28 octobre 2012

Trail' loween 2012 Nouvion sur Meuse : résultats,classements,trace GPS,photos, et récit de course

Résultats et Classements : ICI
Trace GPS du 30 km : LA
les Photos :  ICI ( merci à Stéph1808)
le presse en parle : ICI

Récit de course :
Après une quinzaine de jours passés en dilettante, entre repos (bien mérité)  et ce problème au " fasia lata" du genou droit qui pointe le bout de son nez et qui remettait en cause ma participation  finalement après être passé par la case kiné pour me poser des bandes de "kinésio taping", me voila à Nouvion pour ma euh...? 4 ème ou 5ème participation au Trail'loween. C'est un parcours que j'apprécie particulièrement, je m'entraine de temps en temps sur celui ci (Francheville =>St Marceau => Balaives/Etrépigny) et il passe par les villages qui ont dessinés une partie de mon enfance. Il est varié, assez forestier , roulant , quelques difficultés mais plutôt des côtes pas trop raides mais usantes pour  30 km avec 650 m D+ environ. Pour les puristes il s'agit plutôt d'une course nature qu'un trail,  les couleurs automnales viennent surligner la beauté incontestable des panoramas rencontrés. Conjugués à la "longue" distance une épreuve découverte de 14 km, des courses jeunes, une corrida et des randonnées sont prévues au programme excellent comme formule  : il y en a pour tout le monde  ça doit faire un bon millier de personne tout ça !
Sur place, perception du dossard et la je commence  à rencontrer tous les amis trailers ou non du peloton Ardennais et d'ailleurs que je salue au passage sans les citer ( ils sont trop nombreux...), ça discute, ça papote, c'est bien mais je suis à la bourre maintenant... 10-15' d'échauffement c'est pas "gras" surtout avec un genou "cagneux". Le départ est donné, ça part vite , nous partons avec le 14 km ça fait un gros peloton, direction Etrépigny  par le chemin du halage et le chemin noir qui relie Flize à Boutancourt , partie assez roulante ou il faut se placer et surtout tester le genou.
Départ prudent je me suis fixer Etrepigny pour faire un point la dessus, première petite bosse dans le bois de Boutancourt pour l'instant ça va. Nous voila à Etrepigny ou l'on emprunte un chemin forestier assez large et pentu sur 2 km qui nous emmènera dans le bois de Balaives, je sens une petite gêne qui me fait douter mais bon, le haut de la rampe séparation des 2 distances :   je suis placé vers la 15-20 ème place environ.
Km 9, Je rejoins Bruno C en manque d'entrainement suite à une MEGA chute lui ayant abîmé le genou droit, Bruno nous laisse filer et va faire ça en séance d'entrainement, nous sommes une petite dizaine (pas ensemble) mais assez groupés sur 1 minutes ou 2 maxi, ça se tire un peu la "bourre" quelques coureurs me passent notamment Frédéric A en grosse progression cette année, sont présents aussi quelques marnais aussi , qui se disputent peut être  le challenge champardennais de trail ( petit rappel un trail c'est > 42 km il faudrait   dire challenge des courses natures je  titille hein!..). Je laisse filer mais les garde en point de mire quand même.


Descente sur Balaives, km 12 le "ravito", nous voila au pied de la côte qui nous emmènera à travers la magnifique  forêt d'élan cette traversée doit durer 8 km pour nous faire redescendre ensuite sur Boutancourt, le terrain est plutôt sec mais piégeux :  le soleil et le tapis de feuilles sur le sol aidant la visibilité des appuis est incertaine.... Quelques petites mais rares  mares de boue  sont à éviter aussi. La forêt d'élan,  ma partie préférée, j'en profite un peu pour relancer, mais suis ralenti dans les descentes par cette gêne au genou! Dommage car je me sens plutôt en forme maintenant, je commence à faire la jonction avec mes acolytes que j'avais gardé en point de mire. Km 23 nous revoila à Boutancourt, j'ai repris quelques places au dernier "ravito"  et dans l'avant dernière bosse (avant "le terme") qui suivait.
La dernière difficulté :  la longue montée en direction de Feuchères  longue de 3,5km , montées par palier mais usante, je me sens en forme et connaissant par coeur le final je relance assez fort et ne marche jamais je reprend 3 ou 4 coureurs  dont un qui semble quasi à l'arrêt ( c'est tout l'avantage du "négative split": on est bien physiquement et moralement dans le final et comme les 2 sont indissociables c'est très "boostant"). Le sommet pointe le bout de son nez : le bois de Dom le Mesnil, j'ai un dernier coureur en point de mire depuis 5' mais il semble loin je vais tenter et"j'envoie" dans la descente malgré ce genou qui continue à "couiner". Finalement je fais la jonction sur le chemin du halage à quelques "encablures" du pont Meuse qui signifie l'arrivée à moins d'1 km, je passe et ne me retourne pas . Je croise Eric D qui m'annonce 5ème ?! Je regarde mon chrono je vois que je peux faire mieux que l'an dernier : je termine à "donf" mais loin d'être cuit ( le 100 km ça permet d'avoir du fond :-) ). Terminé , un joli rallye sur un parcours magnifique des conditions météos hivernales voire glaciale ( surtout après) mais avec  un soleil et ciel bleu, balisage nickel.
 Merci à l'équipe de l'USC Nouvion de nous concocter une si belle après midi nature et sportive.

Vincent

dimanche 21 octobre 2012

Quelques petits Trails à venir : Octobre et Novembre

Samedi 27/10/2012 - Le Trail de Nouvion sur Meuse : parcours sympa avec un parcours forestier assez roulant et ses couleurs automnales magnifiques  le lien : ICI

Samedi 10/11/2012 - Le Trail des 2 provinces à Aiseau en Belgique ( je ne connais pas mais la description me semble des plus sympathiques!!! )=>3 DISTANCES PROPOSEES : 25 – 45 – 70KM (sans limite horaire)
le lien ici

Dimanche 11/11/2012 : le Sparnatrail trail bien connu, un grand classique de Champagne Ardennes, à travers le vignobles Sparnacien , 2 distances :le long :55.7 km, 1360 m D+ et le P'tiot 30.7 km, 770m D+, le lien : par LA

Dimanche 25/11/2012 : OLNE-SPA-OLNE , un grand classique du début de l'hiver en Belgique, plutôt raid que trail : par ICI

Il y en a certainement d'autres, le trail de Aiseau me tente vraiment bien pour le reste on verra....

dimanche 14 octobre 2012

les 100 km de la Somme 2012 ( Amiens) : résultats , classements, photos, trace GPS et récit de course

Effectivement ce n'est pas de l'ultra trail c'est de l' ultra ( tout court) ci dessous les résultats et classements, photos, trace GPS et récit de course.


les classements : ICI

la trace GPS : LA
Les photos ( 4 séries merci à Sophie) : ICI , d'autres photos : LA
Une vidéo de WebTVamiens : LA
C'est après 7 semaines de préparation spécifique d'un plan concocté par l'expert qu'est Bruno Heubi, évidement j'y avais mis quelques jalons qui sont discutables ( et qui l'ont été...)  au vu du parcours d'Amiens ( 2 trails et le Sedan Charleville...) histoire de m'aérer un peu l'esprit quand même...Certes c'est loin d'être optimal mais je ne suis pas un pro non plus.
Samedi 13 Octobre, rendez vous pour le départ à Amiens ( ville de mes études : souvenirs...) au parc de la Hotoie. Après 2 semaines de dilettante et juste un petit rallye sur Sedan Charleville pour se dérouiller il était temps.
C'est mon premier 100 km route un poil de doute mais j'ai quand même pas mal d'expérience sur les trails longs ( >80 km)  et 2 voies vertes à mon actif, 100 km ce n'est que 18 bornes de plus : une "broutille " quoi !
Amiens : le plat pays , les hortillonnages,  le quartier de Saint Leu, la cathédrale, la convivialité des Picards ( ce n'est pas une légende j'en avais gardé un bon souvenir au cours de mes 2 ans passés ici).
Nous sommes sur la ligne de départ pas loin de 200 à vouloir en découdre avec ces 100 bornes, il fait frais il y a pas mal de vent et la météo annoncée est comment dire..euh... vraiment pas terrible... le parcours semble, à priori plat ( sur ce que j'ai vu sur le site) et bucolique.Il consiste à un double aller retour de chaque côté d'Amiens : 2 x 15 km + 2 x 35 km, voir le tracé : ICI
L'ambiance est plutôt calme et sereine, ça sent le "centbornards" à plein nez ici :-), mon objectif se situe dans une fourchette de 8h15-8h30 et pourquoi pas mieux si ça va.
Le site de départ : le parc de Hotoie est sympa ( vu la veille sous le soleil), bing le départ est donné et surprise ils partent comme des balles une vingtaine sont parties sur des bases de 7h00!!! Quenini je ne suis pas et essaye de prendre mon allure 100 bornes, il fait noir je m'échauffe après 2 tours dans le parc histoire de bien saluer tout le monde nous voila partie vers la campagne nous empruntons dans l'obscurité ( ou presque car les motards de la course nous éclairent un "tantinet") un chemin de halage pendant quelques kilomètres je pars prudemment et me freine sans cesse car devant ça allume sec, je me fais doubler pas mal mais bon on verra ce que ça donnera plus tard. Nous arrivons au km 10 les suiveurs nous ont rejoints j'en profite pour "tailler la bavette" avec quelques habitués au passage, le vent est favorable sur cette première portion il ne pleut pas j'ai attrapé mon rythme  ( 4'45/km) mais je dois assez régulièrement levé le pied car emporté par le vent ou/et la fraîcheur physique? Demi tour à Piquigny j'en ai profité pour regarder les coureurs devant ça à l'air costaud et ça va vite peu importe je reste fixé sur mon plan de course et mon objectif  Retour sur Amiens et la ça se complique un peu avec le vent de face sur de belles lignes droites, je maintient le cap et m'interdit ( tout du moins j'essaie de ne pas descendre sous les 4'45 mais c'est pas si facile), retour sur le chemin du halage j'en profite pour discuter avec Eddy ( compagnon d'infortune sur le Sparnatrail 2011 : nous nous étions "paumés" +6 bornes... et que j'avais retrouvé  aux 6 h de Marchiennes 15 j plus tard) il a l'air très affûté  mais souffre de problèmes intestinaux ( je vous passe les détails). km 30 tout va bien mais la pluie annoncée commence à tomber, le parcours est bucolique et très varié, nous voila de nouveau à proximité du parc, je commence à reprendre 2 ou 3 optimistes de la 1ère heure dont un  qui marche dèjà : Bigre !
Mon suiveur ( mon fils ) m'attend au km 35 au pont de Camon, nous courons sur un chemin de halage à travers les hortillonnages : l'endroit est magnifique, tous ces jardins juchés sur des petits îlots accessibles uniquement par barque, c'est atypique et ça vaut le "coup d'oeil" . Nous voila au km 34 sur la branche commune avec le marathon pendant 15 km , mon suiveur est maintenant avec moi au milieu des marathoniens le vent est toujours 3/4 face mais le peloton nous protège nous sommes sur un chemin du halage assez étroit et un peu boueux avec tous ces pieds et ces averses, c'est parfois compliqué de doubler mais toujours dans la bonne humeur et encouragés même applaudis par les marathoniens. Passage au marathon en 3 h 22 je suis un peu rapide, je dois freiner l'allure. Corbie, km 50 mes "supporters" sont la ( merci) 3 h 57 : toujours trop rapide mais je me sens très bien et la commence la pluie (forte) et le vent de face qui ne vont plus nous quitter. Je ne sais pas trop ou j'en suis dans le classement on verra au demi tour à Cerisy, nous sommes sur la route maintenant on enchaîne pas mal de petites bosses cette portion est loin d'être facile et plate! Et la, sans changer de rythme il commence à y avoir de la casse devant. Je reprend 1,2, 3 , 4 , 5 coureurs ( je ne sais plus vraiment) ça se durcit très fort! Je croise les premiers on peut faire un comptage je suis 6 ème au demi tour, on estime à 25' du 1er et 15' du second les autres ne sont pas loin. Km 65 demi tour à Cerisy, il tombe des "hallebardes", chouette je suis en forme et le vent va être favorable et bien non : il a tourné et la pluie redouble :-(. Je relance un peu ( ou plutôt je maintiens le rythme de 4'45/km) je reprend 3 concurrents dont la 1ère féminine peu après le km 70 me voila 3ème , je suis surpris et toujours très bien et encore cette pluie. Je croise les autres concurrents dans l'autre sens et je suis très encouragés c'est assez particulier et certainement typique de ce type de tracé c'est très sympa d'ailleurs. Mon fils gère les ravitos comme un métronome ( il commence à avoir l'expérience) nous voila à Aubigny je commence à sentir des points de côté et à coincer un peu j'ai du mal à maintenir l'allure, nous entamons la partie boueuse limite trail sur le chemin de halage qui a essuyé 700 coureurs et  du débardage la semaine précédente ( cf l'organisation), ça coince un peu , je sens que les 8h qui me trottait quand même un peu dans la tête ne seront pas accessibles vu les conditions ( boue et vent) je me contente de maintenir 5'-5'05/km, nous voila au km 90 on ne voit plus grand monde avec cette météo mais sommes très applaudis au ravitos : merci. Retour aux hortillonages ça sent bon, on apprécie l'instant, je demande à mon fils de regarder si ça revient ( c'est pas bon signe ça !) derrière il reste 3 bornes il me dit qu'il voit quelqu'un à 600 m, je relance sur ces 3 kms et nous voila au Parc de la Hotoie ( finalement il n' y avait personne derrière certainement un joggeur ou autre ça m'aura fait gagner un peu de temps cette relance comme quoi il en restait encore :-) ) : 8 h07 et 3 ème place assez surprenante et pas très loin du second. Merci à ma tribu de m'avoir supporté et encouragé durant ce périple Picard, à mon fils en tant que suiveur ( pas facile ces heures de "selle" au ralenti) et à Bruno Heubi qui m'a concocté un plan qui a fonctionné "pil poil". Côté parcours :  varié, pas monotone du tout , mais pas plat, exigeant avec ces conditions. Me voila donc "centbornards " une 1ère expérience à méditer qui en appellera d'autre(s) ou pas...?
Chapeau à l'organisation et aux bénévoles ( courageux avec cette flotte)  pour cette épreuve parfaitement organisée pas de fausses notes sur tous les points.

samedi 6 octobre 2012

La mort annoncée de "l'esprit trail" ?

Un article intéressant trouvé sur le net : ICI
je rejoins l'auteur sur pas mal de point et notamment sur le fait que souvent l'on oublie l"essence même du trail et de "l'esprit trail ".Tout me plait dans ce que l'on nomme l'esprit trail. Le trailer est un coureur passionné qui a pour objectif de se dépasser en se confrontant humblement à la Nature qu'il respecte et qu'il préserve. Le trailer se mesure aussi aux autres. L'émulation fait des miracles et transcende les corps et les esprits. Malgré tout, au  final, le temps et le classement importent peu dans un trail.
Ces dérives sont néfastes à cet esprit  n'oublions pas de remercier tous les organisateurs qui pour la plupart se "démènent" au  maximum sur leur temps libre et par leurs propres moyens pour nous faire vivre cette passion.
 L'effet de mode aidant il y a certainement des intentions mercantiles pour certains, c'est bien pour ça que je suis fan des organisations familiales, confidentielles ou il n'y a rien à gagner ( pour les organisateurs et concurrents !) à part flirter avec ce fameux "esprit trail", je ne veux pas "cracher" dans la soupe des grosses organisations qui sont notre vitrine, mais n'est ce pas la un phénomène de mode devenu incontrôlable qui va tuer notre "esprit trail ". Avec tous les lobbies, les luttes de pouvoir, d'influence générées par les nouveaux enjeux de cette explosion des courses natures. Nous pouvons nous attendre à un durcissement réglementaire qui sera en corrélation  avec la floraison de nouvelles épreuves et l'arrivée massive des participants profanes.

Revenons un peu à la définition du trail histoire de pas  tout mélanger. 




 Un trail ça commence à 42 km ,personnellement sur un trail si je trouve : un terrain de jeu , un balisage ,  un peu d'eau de temps en temps, pouvoir courir des heures seul dans la nature loin de tout c'est  largement  suffisant à mon bonheur. Le reste c'est du confort et on s'éloigne de l'esprit trail.

Vincent

dimanche 30 septembre 2012

Trail des Hautes Fagnes 2012 : résultats et classements

Support du championnat de Belgique de trail ( il me semble car je m'y perd un peu avec tous ces championnats de trail en Belgique cette année...)  les résultats c'est ICI

Spartathlon 2012 : le classement

Une édition qui avait l'air encore plus corsée que d'habitude vu les chronos et le nombre de finishers.
Rien que de s'aligner est déjà un exploit en soi.
Elisabeth Hawker 3 ème au scratch nous confirme qu'elle est hors norme et qu'elle est aussi "tout terrain".

le classement : ICI

100 km de Millau 2012 : résultats , classements et photos

Triplé gagnant pour Michael BOCH cette année !

Course Mythique à laquelle j'aurais du participer cette année mais bon... ce sera Amiens pour moi.

* bravo à A Hayetine ( vainqueur de  l'Ardennes Méga Trail 2012) qui se classe 7ème et aussi B.Goffette qui fait 13.

les résultats ICI
le classement provisoire : ICI
le classement définitif : ICI
les photos : LA 

jeudi 27 septembre 2012

Trévires Night Trail : trail de nuit à Virton

A noter sur vos agendas un nouveau trail de nuit le Vendredi 14 Décembre 2012 à Virton, 2 distances 15 ou 30 km.

le site de l'organisation : ICI

des infos aussi : LA


mardi 25 septembre 2012

Ultra-Trail du Mont-Blanc. Le business en pleine ascension


Pour continuer à réfléchir A l'esprit Trail ci dessous un article trouvé sur le site de liberation

GRAND ANGLE Neuf ans après sa création, cette extravagante course d’altitude souffre d’une crise de croissance : les valeurs d’aventure et d’équité vont-elles être balayées par la professionnalisation de l’épreuve ?

Par ELIANE PATRIARCA Envoyée spéciale à Chamonix-Mont-Blanc (Haute-Savoie)
Devant la petite église de Chamonix, le raz-de-marée coloré est prêt à déferler. Conquest of Paradise, la musique de Vangelis, résonne dans la ville. Bâtons arrimés sur les petits sacs à dos, bidons fixés aux épaules, shorts ou collants et vestes imperméables, lampes frontales déjà calées sur les bonnets, ils sont 2 400 venus d’une soixantaine de pays à attendre que soit donné le départ de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc en ce vendredi 31 août. L’UTMB est une course à pied extravagante qui gravite autour du toit de l’Europe, enchaîne 169 kilomètres entre la France, la Suisse, l’Italie, et dix cols à plus de 2 000 mètres d’altitude. Une boucle qu’un randonneur parcourt en une semaine, que les meilleurs coureurs du trail avalent en moins de vingt et une heures et les derniers en quarante-six heures au plus. Chaque année, c’est avec la chair de poule qu’on assiste au départ du flot des coureurs : on les sait partis pour deux jours et deux nuits dans la montagne, on connaît ces rêves qui les ont motivés à s’entraîner depuis un an pour cette aventure.

Boue, froid, pluie battante

Mais cette année, pour la dixième édition, la magie n’opère pas. Ni le mythe - le tour du Mont-Blanc - ni l’extrême ne sont au rendez-vous : la météo hivernale - pluie, neige et brouillard - a conduit les organisateurs à réduire le parcours à «seulement» 100 kilomètres et 5 800 mètres de dénivelé, le tout en fond de vallée et du seul côté français du massif. Plus rien d’épique donc, et une course qui va ressembler à tant d’autres.
D’ailleurs, les favoris n’ont même pas pris le départ. Les autres vont devoir lutter pour ne pas abandonner malgré la pluie battante, les sentiers transformés en torrents de boue, le froid, le parcours ennuyeux et surtout l’absence des moments sublimes qui font d’ordinaire le sel de cette course, quand, après la nuit glaciale, surgissent, dans le ciel bleu foncé, l’aiguille noire de Peuterey, le mont Blanc de Courmayeur, le glacier de la Brenva ; quand la lumière du jour commence à recolorer le paysage, rosit les Grandes Jorasses et regonfle d’un coup cœurs et jambes.
Dans ces conditions difficiles, le fossé s’est encore creusé entre la masse des coureurs et «l’élite», qui, elle, bénéficie d’une assistance particulière, ce qui affadit pour le moins la notion d’aventure liée au trail. Au-delà de la frustration, c’est un malaise plus profond qu’on a ressenti : la discipline traverse une crise de croissance. Le trail, après dix ans de développement exponentiel, se trouve à la croisée des chemins entre courses d’élite et épreuves de masse, entre aventure sportive et professionnalisation. Ses valeurs originelles - aventure, équité solidarité - sont ébranlées. Et l’UTMB, événement phare de l’univers du trail, cristallise cette ambiguïté.
Venu des Etats-Unis, le trail - ou course nature sur sentiers en semi-autonomie - a débarqué en Europe à la fin des années 90. Mais, en 2003, lorsque l’Ultra-Trail du Mont-Blanc voit le jour à Chamonix, c’est encore une activité confidentielle. Dès la première édition, cette épreuve singulière forge sa légende. 700 pionniers affrontent une météo apocalyptique, 67 seulement franchissent la ligne d’arrivée. Le vainqueur, Dawa Sherpa, un Népalais qui travaille depuis peu à Genève comme maçon, devient aussitôt une icône : bouddhiste habitué à cavaler à plus de 3 000 mètres d’altitude, rôdé au froid glacial, il n’a rien d’un sportif standard et a puisé ses qualités dans la dureté de sa vie dans l’Himalaya. Comme tous les «finishers», il ne gagne qu’une veste : l’équité est la valeur cardinale du trail. Il n’y a ni primes ni prix sur l’UTMB, mais un parcours et des conditions identiques pour tous.«C’est un effort que l’on fait pour soi, pas contre les autres, souligne Michel Poletti, coureur et créateur, avec son épouse, de l’UTMB. On voit souvent des coureurs franchir ensemble la ligne d’arrivée.» Le mythe est né et, au fil des ans, les organisateurs qui croulent sous les demandes d’inscription, créent d’autres courses la même semaine à Chamonix.
Le trail séduit car il répond à l’envie de nature des coureurs d’asphalte : ils apprécient cette pratique plus ludique, moins codifiée et délivrée du chrono. Quant aux randonneurs, ils y trouvent une nouvelle stimulation. Et «l’ultra», au-delà du marathon, fascine. Pour le sociologue du sport Olivier Bessy, qui consacre une monographie à l’UTMB (1), outre «le dépaysement lié à l’immersion fusionnelle dans une nature montagnarde», on part à la «conquête de soi», on met à l’épreuve «ses ressources d’endurance et d’abnégation». Dans cette course où l’on peut marcher dès que la pente se raidit, la priorité n’est pas le classement : il s’agit d’aller au bout, de finir, pour entrer dans le cercle restreint de ceux qui l’ont fait.

Sac à dos bricolé et collant rose

En dix ans, l’engouement pour l’Ultra-Trail n’a fait que grandir, et les sentiers de montagne se sont emplis de coureurs. Dans les vitrines de Chamonix, les baskets, collants et bâtons évincent les tenues d’alpinisme ; les stages de trail se multiplient et l’UTMB est le premier événement sportivo-commercial de la vallée. Le phénomène fait tache d’huile : 1 800 courses organisées par an en France pour 400 000 pratiquants, et une floraison de «stations de trail» en moyenne montagne, avec parcours balisés et installations dédiées. Les équipementiers se frottent les mains : de Salomon à The North Face, d’Asics à Quechua, ils ont développé des gammes trail et voient leurs chiffres d’affaires s’emballer. Chaussures, vêtements techniques, sac à dos, montre GPS : le trailer s’avère bon consommateur. Les marques de l’outdoor, qui dynamisent leur image grâce au trail, se dotent de «teams» : des athlètes porte-drapeaux pour la marque qui «participent au développement des produits en les testant avant qu’ils sortent»,dit Tiziana di Gioia, responsable du team The North Face.
La bascule vers la «professionnalisation» date de 2008, et selon Philippe Billard, trailer et fondateur de la revue Ultrafondus, le symbole en est Kilian Jornet, le prodige catalan espagnol d’à peine 20 ans qui l’emporte cette année-là. Les deux années précédentes, Marco Olmo, quasi sexagénaire, avait franchi la ligne d’arrivée en vainqueur. Premier homme à remporter deux fois cette épreuve, aujourd’hui retraité depuis peu, il était à l’époque conducteur d’engins dans une carrière de ciment. Marco Olmo a découvert la course tardivement, à 27 ans. Avec son collant rose, ses chaussures de course en fin de vie, son sac à dos bricolé par ses soins, et malgré un palmarès impressionnant, le Piémontais n’attire pas les sponsors. Kilian Jornet, au contraire, est la vitrine idéale. Déjà champion de ski-alpinisme, il est habitué à courir en montagne depuis son enfance dans les Pyrénées, où ses parents gardaient un refuge.
Sponsorisé par Salomon, il dévale montagnes et glaciers comme un chamois et explose tous les chronos. L’année suivante, il réitère son exploit sur l’UTMB, qu’il remporte une troisième fois en 2011. «C’est le premier professionnel dans l’univers du trail, souligne Philippe Billard. A partir de là, le team Salomon s’est étoffé et les autres marques ont emboîté le pas.» Aujourd’hui, on compte une quarantaine de teams en France, regroupant environ 300 athlètes. Avec l’arrivée de Kilian Jornet, «Salomon a déringardisé l’image du coureur, confirme Serge Moro, coureur émérite et rédacteur en chef d’Esprit TrailLa marque a inventé un look de coureur et a exalté l’extrême dans des clips branchés.» En l’absence de la Fédération française d’athlétisme,«dépassée», «ce sont les marques qui organisent l’activité en proposant de nouveaux formats d’épreuves».

«Une vitrine pour les athlètes»

Aujourd’hui, dans le top 10 de l’UTMB, on ne trouve que des coureurs quasi-pro, appartenant à des teams et bénéficiant d’entraîneurs, de préparation et de matériel. L’épreuve est devenue une énorme machinerie, avec un million d’euros de budget. Et, après le défrichage aventureux des premières années, ce qui se joue aujourd’hui est la répartition des bénéfices engendrés par la discipline. Les marques et les athlètes souhaitent l’instauration de primes à l’inscription pour l’élite et de prix en argent pour les vainqueurs.
«Une course se fait connaître grâce à la présence de l’élite»,argumente Greg Vollet, coach du team Salomon. «L’UTMB est la meilleure vitrine pour les athlètes, mais ça n’a pas l’air de suffire aux marques», rétorque Michel Poletti. Les sportifs, eux, en ont marre de courir pour du beurre et d’être dépendants de leurs sponsors.«Aujourd’hui, pour entrer dans le top 10 de l’UTMB, il faut s’entraîner plus de vingt heures par semaine, aller en altitude, surveiller son alimentation, multiplier les déplacements au détriment de la vie familiale, explique Antoine Guillon, 42 ans, coureur du team Lafuma. Un investissement qu’on ne peut conjuguer avec un métier à plein temps.» «Les marques se gavent sur notre dos, affirme Sébastien Chaigneau, du team The North Face, qui, à 40 ans, est le seul trailer français pro. En 2009, j’ai terminé deuxième à l’UTMB et, à partir de là, c’est devenu invivable entre le travail, les événements auxquels mes sponsors me demandaient d’assister, mon entraînement, ma famille.»Depuis 2010, il a abandonné son travail grâce au budget que lui attribue The North Face et il a pris un agent pour négocier ses contrats et assurer son avenir.
Un traitement spécial pour les athlètes de haut niveau ? Michel Poletti, le fondateur de l’UTMB, rejette l’idée, et clame que «ce qui fait l’attrait de cette course, c’est l’équité entre tous les coureurs». Mais que reste-il de cette équité aujourd’hui sur l’Ultra-Trail du Mont-Blanc ? Photo Pascal Tournaire
(1) «The North Face Ultra-Trail du Mont-Blanc, un mythe, un territoire, des hommes», d’Olivier Bessy, Ed Le Petit Montagnard autour du Mont-Blanc, 2012.

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